Processus d’écriture

Il y a plusieurs processus de travail possibles pour rédiger un mémoire

D’une façon générale, il est toujours bon de prendre des notes au fil de l’avancement du mémoire et de les organiser afin de pouvoir les reprendre au moment de la rédaction du mémoire.

Méthode classique, linéaire

La méthode la plus courante est de rédiger un plan puis de se mettre à rédiger son mémoire dans l’ordre.

Cette méthode est issue des usages de la rédaction littéraire. Elle a été élaborée à une époque ou le traitement de texte n’existait pas. Il était alors difficile d’écrire un manuscrit ou un tapuscrit autrement que de façon linéaire.

Les + : elle oblige à ordonner ses idées de façon très précise dès le départ. Elle permet le développement un d’un raisonnement linéaire, dans l’esprit d’une démonstration mathématique.

Les : elle ne convient pas nécessairement à certains esprits créatifs qui fonctionnent sur le mode « work in progress ».

Méthode modulaire

Elle consiste à faire un plan général, puis un plan détaillé, et à remplir certaines parties au fur et à mesure, dans l’ordre qui convient le mieux au rédacteur.

Les personnes qui suivent cette méthode en viennent parfois à réorganiser certaines parties entre elles au fil de la rédaction.

Les + : elle permet d’ordonner ses idées au fur et à mesure et peut canaliser les esprits qui fonctionnent par arborescence. Quand une idée vient, on la fixe et on la structure.

Les  : elle nécessite une relecture approfondie au niveau des enchainements entre les parties, sous peine de rendre la lecture plus difficile. Elle peut amener à des inégalités qualitatives au sein du mémoire. Elle est bien plus difficile à suivre pour l’enseignant qui accompagne le processus d’écriture.

Méthode itérative

Elle consiste à faire un plan général, avec quelques indications de contenu.

Puis un plan détaillé, qui est plus développé, avec des éléments de prises de notes et des contenus synthétiques plus détaillés permettant de préparer la rédaction finale.

Puis une rédaction du texte dans l’ordre, à partir du début.

Les + : C’est sans doute la méthode la plus structurée, qui se rapproche le plus du processus de travail utilisée pour le projet d’architecture. Elle permet de clarifier ses idées au fur et à mesure tout en gardant en tête la structure d’ensemble.

Les – : elle ne convient pas à tous les esprits.

L’introduction

Ces deux éléments sont ceux dont la lecture sera privilégiée par le lecteur, surtout en lecture rapide.

Certaines personnes préfèrent commencer par la conclusion pour « poser le cadre » de la réflexion qui suit. Cela demande d’avoir bien en tête sa méthodologie de travail avant de commencer la rédaction des parties.

D’autres écrivent l’introduction à la fin, afin d’être sûrs de diriger le lecteur comment ils le souhaitent.

D’autres encore utilisent une méthode itérative pour l’introduction : une première version en début d’écriture, et une deuxième version à la fin du processus de rédaction.

La conclusion

La conclusion se rédige évidemment à la fin. Il est important de se laisser du temps pour cette partie, car elle est fondamentale pour la démonstration. D’un point de vue pratique, l’esprit a souvent besoin de se reposer avant d’entamer cette étape qui doit ramasser toute la réflexion de façon incisive.